25 juillet 2009

Bien choisir son appât

Le pêcheur au « toc » dispose toujours sur lui de différents types d’appâts afin de pouvoir faire face aux diverses situations qu’il rencontrera au bord de la rivière. Les truites se révèlent difficile à attraper quand on utilise certains appâts. Un jour, elles raffoleront des teignes et rechigneront sur les vers. Un autre, elles se jèteront sur les vers ou un vairon. Parfois ce sont les larves de trichoptères qui feront la différence. Quoiqu’il en soit, il peut s’avérer suffisant de changer simplement d’appât pour décider une truite à mordre ou à remordre si vous venez de la manquer.

Les différents types de vers

Je ne dresserai pas ici une liste exhaustive de toutes les catégories de vers. Je décrirai principalement ceux qui sont régulièrement utilisés dans la pêche au « toc ».

Le vers convient tout particulièrement en début de saison car, à cette époque, les eaux sont relativement teintées par la fonte des neiges ou par les premières pluies et la truite n’a pas assez de visibilité dans l’eau pour apercevoir d’éventuels insectes tombant à la surface de l’eau. De plus, les eaux relativement froides du début de saison incitent la truite à rester au fond de la rivière car la couche d’eau la plus froide se situe proche de la surface de l’eau. La truite va donc chercher à se nourrir sur le fond de la rivière. Or, suite aux pluies et aux fontes des neiges, de nombreux lombrics et autres vers de terre vivant dans les berges ou à proximité des cours d’eau (dans les forêts, les prés…) tombent dans l’eau et constituent le repas quotidien des truites.

- Le lombric : Le vers le plus fréquemment utilisé est facilement reconnaissable grâce à ses deux anneaux. C’est d’ailleurs à cet endroit (voir encadré rouge sur le schéma ci-dessous qu’il faudra piquer l’hameçon.

- Les vers d’eau : C’est un ver en général de petite taille que l’on trouve accroché à une pierre ramassée dans l’eau.

- Les vers de berges : Ce sont des vers de petite taille que l’on peut ramasser directement au bord de l’eau sous la mousse, dans l’humus…

- Les vers de fumier : Ils se ramassent directement dans le fumier. Ils dégagent une odeur assez forte. Ils sont facilement reconnaissables grâce à leur physionomie particulière faite de rayures. Néanmoins, ces vers ne sont pas très faciles à épingler sur l’hameçon et ont tendance à se déchirer ou à se vider de leur substance.

- On pourrait ajouter à cette liste d’autres vers comme le ver de terreau, le ver canadien, le ver de bouse ou le ver de farine. Vous les trouverez aisément en vente chez les détaillants de pêche ou les grandes surfaces.

Comment conserver ses vers ?

Il existe différentes manières de « stocker » des vers :

- Remplissez votre boîte à appât de mare de café et mettez-y vos vers quelques heures avant de débuter votre partie de pêche. Evitez d’exposer vos vers en plein soleil, privilégiez les endroits à l’abri de la lumière et dans lesquels la température y est clémente (dans votre garage ou dans le bas de votre réfrigérateur par exemple). Outre la garantie d’une bonne conservation, le mare de café donne aux vers une odeur particulière qui s’avère attrayante auprès des truites.

- Réalisez votre élevage de vers : Munissez vous d’un bac (une caisse de vin par exemple) d’une largeur de 40 centimètres et d’une profondeur de 30 centimètres environ. Réalisez plusieurs niveaux en remplissant le bac successivement de couches de terre et de cartons mouillés. Rajoutez-y de la mousse, des épluchures de pomme de terre, des morceaux de journaux…et n’oubliez pas d’humidifier régulièrement l’ensemble avec une éponge par exemple. La mousse rend la peau des vers plus dure, ce qui permet au pêcheur de mieux les piquer sur l’hameçon.

Vous pourrez ainsi conserver vos vers pendant plusieurs mois. Si l’élevage fonctionne bien les vers se reproduiront à l’intérieur de votre bac. En outre, en période de gel ou de sécheresse, il est toujours difficile de se procurer des vers sans passer par un vendeur d’articles de pêche. Avec votre élevage, vous disposerez d’une réserve de vers durant toute la saison.

- Vous pouvez élever des vers à l’air libre en créant des compostes (mélange de terre, de gazon, d’herbes…).

L’eschage des vers

Il est conseillé d’utiliser une aiguille à locher pour bien enfiler le ver sur la hampe de l’hameçon. Pour ce faire, il est préférable d’utiliser des hameçons à tige longue numéros 6, 8 ou 10, cela dépend de la taille du ver. Evitez de laisser pendre exagérément votre ver car vous risqueriez de manquer de nombreuses truites se contentant de tirer le ver par le bout (d’où l’importance aussi de ne pas escher des vers trop longs). Mais la plupart du temps, les vers sont eschés manuellement. Il suffit de piquer le ver au niveau de la bague (pour les lombrics) ou près de la queue et de faire passer l’hameçon dans le corps du ver jusqu’à ce que la hampe soit entièrement recouverte. Ensuite il faut faire ressortir le bout piquant de l’hameçon.

Il faut que votre ver garde une position naturelle sur l’hameçon. C’est pourquoi il faut éviter de le présenter en pelote ou par paquets. Contentez vous d’en escher un seul et de le piquer une seule fois.

Voilà comment il faut escher un ver pour qu’il soit présenté de manière convenable au poisson. L’hameçon doit ressortir au milieu, sinon le ver risque de pendre et le ferrage du poisson sera délicat car le poisson risque de simplement tirer sur le ver.
Remarque : Les vers que l’on utilise pour pêcher la truite doivent avoir une taille raisonnable. Un ver de 7/8 centimètres constitue déjà une belle proie pour une truite. Evitez donc d’utiliser des vers qui font 15 centimètres et plus…Des vers moindres ne vous empêcheront pas d’attraper une belle truite !

La teigne

Comme le ver, la teigne est un appât plébiscité en début de saison. Elle est particulièrement efficace par eaux basses et claires.

Les différents types de teigne

Il existe deux types de teignes vendues dans le commerce.

- Les teignes en rouleaux : Les teignes que l’on vous vend dans des rouleaux (voir la photo ci-dessous) sont en général de petite taille et d’une couleur légèrement dorée. L’utilisation du rouleau est assez simple : il suffit de le dérouler et de prélever les teignes qui sont alignées dans les alvéoles de papier. Lorsque le carton est sec, il est parfois difficile de dérouler le rouleau et d’en extraire les teignes. Une petite astuce consiste à plonger le rouleau dans l’eau pour pouvoir les extraire plus facilement.

- Les teignes dans des copeaux de bois : ces teignes sont en général plus consistantes et d’une couleur plus pâle que les teignes vendues en rouleaux. Elles sont plus molles et plus difficiles à escher. Mais en début de saison, elles peuvent faire la différence parce qu’elles sont plus grosses que les teignes vendues en rouleaux.

L’eschage de la teigne

La teigne est un appât fragile. Le pêcheur doit veiller à ce qu’elle ne se vide pas de sa substance (un liquide jaunâtre) lorsqu’il la pique sur l’hameçon, sinon elle deviendrait toute molle et difficile à faire tenir sur l’hameçon. L’eschage de la teigne doit suivre la courbure de l’hameçon et l’hameçon doit traverser l’intérieur du corps de la teigne. Il est aussi possible de piquer la teigne par la tête. L’hameçon devra être proportionné à la taille de l’appât que l'on utilise. La teigne étant un appât de taille moyenne, il est donc plus adapté d’employer des hameçons numéros 12 à 14.

La teigne est un appât de faible densité. Elle a tendance à flotter au dessus du fond et à ne pas y descendre directement. Il est donc nécessaire d’utiliser des hameçons fins de fer pour ne pas trop alourdir la teigne et lui permettre de virevolter au fond de la rivière.
Il est toujours possible d’accrocher deux teignes sur l’hameçon afin de décider une truite à mordre en début de saison mais il est plutôt conseillé de n’en mettre qu’une car une teigne de 2 centimètres constitue déjà une belle proie pour une truite.

La conservation des teignes

C’est un appât qui se conserve relativement longtemps si on la stocke dans le bas du réfrigérateur, c’est-à-dire dans un endroit frais. Elle se garde ainsi pendant plusieurs semaines. Au bout d’un certain temps, les teignes vont se transformer en chrysalides ou se dessécheront sans se transformer (elles deviennent alors noires et molles). Tout dépend des conditions dans lesquelles elles ont été élevées.

Les vairons

Le vairon est une des proies favorites de la truite. Il serait donc dommage de l’ignorer. Ce n’est pas l’appât idéal pour pêcher au « toc » (car il est plus souvent utilisé par d’autres techniques de pêche comme la pêche au poisson mort manié ou au bouchon) mais il ne doit pas être négligé.

Attention, pêcher au « toc » avec un vairon nécessite l’emploi d’un matériel spécifique. Il faut privilégier une canne type anglaise avec un moulinet permettant d’effectuer des lancers.

La capture du vairon

Le vairon est un poisson méfiant. Il se méfie notamment des truites et évite de s’aventurer dans les endroits à risques. Le plus difficile en début de saison est peut-être de le capturer. Le vairon est une espèce grégaire (c'est-à-dire qui se déplace et vit en groupe) affectionnant les petits courants vifs et bien oxygénés ainsi que les fonds composés de graviers, d’amas de branches et de sable.

Le vairon est à peu près présent dans toutes les rivières de première catégorie. Très souvent, là où il y a du vairon, il y a de la truite ! Le matériel nécessaire à sa capture est très simple : une canne à pêche au coup d’environ 2 à 3 mètres suffit (tout dépend de la coulée - longueur de la dérive de l’appât dans l’eau - que l’on souhaite réaliser), à cela ajoutez un petit flotteur, quelques plombs, une pochette d’hameçon numéros 22 ou 24 sans ardillon (afin de décrocher les vairons sans les abîmer), une bobine de fil en 8 centième et un petit sceau pour conserver les vairons vivants.

Le vairon étant un poisson fréquentant des eaux de première catégorie comme la truite, la réglementation en vigueur pour la truite vaut aussi pour tous les autres poissons que l’on pêche dans cette zone. Ainsi, il est strictement interdit de pêcher avec un asticot sauf dans quelques rivières pyrénéennes. Pour pêcher le vairon, on pourra ramasser des vers de berges que l’on trouve juste au bord de l’eau. Il suffit de les découper en fragments et de les piquer sur l’hameçon. Il est interdit d’utiliser une amorce vendue dans le commerce ou fabriquée maison dans une rivière de première catégorie. Pour autant, il est toujours possible de lancer des poignées de terre ou de sable dans l’eau, le vairon étant un poisson curieux, ou de pêcher « à la grattée » c'est-à-dire de remuer le fond de l’eau avec ses pieds. Cela permet de soulever la nourriture et constitue, en quelque sorte, un amorçage naturel.

Enfin, il est possible de capturer des vairons à l’aide de la fameuse carafe à vairons. Il suffit pour cela de placer une bouteille en plastique dans l’eau avec de la mie de pain au fond. Les vairons vont rentrer dans la bouteille et n’en ressortiront pas.

La conservation des vairons

Le vairon est un poisson fragile et difficile à conserver. Il est important, quand il est placé dans un petit sceau, de veiller à ce que l’écart de température avec l’eau de la rivière ne soit pas trop important, sinon les vairons risquent de suffoquer. Il est conseillé d’utiliser l’eau de la rivière mais il est toujours possible d’employer l’eau courante du robinet.

Pour conserver les vairons au-delà d’une demi journée, il est important de bien oxygéner l’eau dans laquelle on les a placés. Il existe dans le commerce des aérateurs, d’un maniement assez aisé, permettant de conserver les vairons pendant plusieurs jours. Mais lorsque la température extérieure le permet, on peut conserver ses vairons en changeant régulièrement l’eau du seau. Néanmoins, dès qu’il fait trop chaud, il devient de plus en plus difficile de conserver ses vairons, aérateur ou pas.

Comment pêcher au « toc » avec un vairon ?

Beaucoup de pêcheurs au « toc » semblent ignorer qu’il est possible d’employer cette technique avec un vairon. D’autres pensent, à tort, que la pêche au vairon est une pêche réservée aux spécialistes. A l’instar de la pêche avec d’autres appâts, la pêche de la truite au « toc » avec un vairon vivant consiste à présenter le plus naturellement possible l’appât à la truite. Le vairon doit donc évoluer naturellement dans l’eau. Pour ce qui est du montage de la ligne, celui-ci est le même que celui qu’on réalise avec d’autres appâts.

Il existe différentes manières de pêcher la truite avec un vairon. Il y en a deux principalement qui s’apparentent à la pêche au « toc ».

- La pêche à la tirette : Le pêcheur esche un vairon mort sur un hameçon numéro 8 ou 10, le laisse descendre au fond de la rivière, à l’aide d’une olivette de 2, 3, 4 ou 5 grammes venant buter sur un émerillon à agrafe et procède à des tirées succinctes du vairon afin de donner l’impression que celui-ci est emporté par le courant. Un bas de ligne d’une trentaine de centimètre en 16 centièmes ainsi qu’un corps de ligne en 18 centièmes seront appropriés. De la même manière qu’un pêcheur au « toc », le pêcheur tient son fil à l’aide de son index gauche ou droit afin de ressentir la touche de la truite et « rend la main », c'est-à-dire relâche le fil quelques secondes avant de ferrer.

- La pêche à la sondée : Cette pêche réclame l’utilisation d’un vairon vivant. Le montage est identique à celui de la pêche à la tirette. Le pêcheur laisse descendre le vairon au fond de la rivière, attend quelques secondes le temps que le vairon prospecte les environs, procède à des tirées verticales puis laisse redescendre le vairon. A la touche, le pêcheur rend la main quelques secondes et ferre énergiquement.

Attention : La pêche à la sondée se pratique dans les trous profonds et encombrés. Il n’est donc pas rare de laisser quelques hameçons au fond de la rivière. Mais cela fait partie de la règle du jeu si on veut provoquer les plus belles truites là où elles se trouvent.

Le vairon, un indicateur précieux

En règle générale, là où il y a du vairon, il y a de la truite. Mais cette règle amène doit être nuancée. Que penser d’une rivière où les vairons sont nombreux et se laissent prendre à peu près n’importe où ? Une abondance de vairons signifie bien sûr une nourriture abondante pour la truite. Mais comment expliquer que ces vairons soient si nombreux ? Je suis pour ma part relativement pessimiste lorsque je pêche une rivière où les vairons abondent. En effet, s’il y a beaucoup de vairons, c’est certes dû au fait que la rivière est propice à leur reproduction mais cela signifie aussi qu’il n’y a pas ou pas assez de truites pour les manger ou leur faire peur. Si vous attrapez des vairons dans une cache qui est susceptible d’abriter une belle truite, vous pouvez vous poser des questions. Si les vairons manifestent aussi ouvertement leur présence, c’est peut-être parce qu’ils ne craignent pas la présence d’un prédateur vivant à proximité. Le vairon peut ainsi être considéré comme un baromètre indiquant une présence encourageante ou non de truites dans une rivière.
Les larves de trichoptères

Ces larves constituent un appât privilégié pour la pêche de la truite aux appâts naturels. Bien connues des truites, ces larves vivent au fond de la rivière et peuvent se ramasser à l’apparition des beaux jours (dès le mois d’avril).

Les larves dans les fourreaux
Dès que les beaux jours apparaissent, aux environs de la mi-avril, il est possible de pêcher avec une nouvelle gamme d’appât. En soulevant les pierres, qui se trouvent sur le lit de la rivière (et à condition de les remettre à leur place), vous pourrez vous rendre compte de la diversité des larves aquatiques.

Parmi elles, il y a le porte bois. Ces larves vivent dans un cocon de bois et se nichent par paquets, sous les pierres. Mais il ne suffit pas de soulever n’importe quelle pierre pour pouvoir en trouver. Privilégiez les pierres de belle taille qui se situent dans des courants bien oxygénés et de faible profondeur. Il vaut mieux soulever les pierres en remontant le courant, car en les soulevant, le pêcheur pourra non seulement ramasser les larves collées à la pierre mais aussi celles qui se trouvent tapis au fond de la rivière. Si vous descendez la rivière, vos déplacements et le soulèvement des pierres coloreront l’eau et rendront difficiles la récolte des larves au fond de la rivière. Il faut alors attendre quelques secondes avant que la rivière ne retrouve sa limpidité.
Lorsqu’on la ramasse au mois d’avril, cette larve est de couleur grise. Par la suite, sa couleur vire au jaune. Il est possible d’en ramasser jusqu’à la fin du mois d’Août. C’est un appât qui peut être comparé à la teigne, d’une part à cause de sa couleur jaune et, d’autre part en raison de sa faible densité. Il faut donc l’escher de la même manière qu’une teigne avec un hameçon numéroté de 12 à 16 fin de fer.

Pour les conserver, il suffit de les placer dans une boîte remplie de mousse humide, au frais dans le bac du réfrigérateur.

Les larves sans fourreaux

Elles sont plus difficiles à ramasser que les larves à fourreaux car elles sont plus solitaires. Leur récolte s’effectue à l’aide d’un tamis que l’on plonge au fond de la rivière, en aval des galets que l’on a grattés ou soulevés auparavant. Il est possible de ne soulever que les pierres et de prélever les larves qui se trouvent en dessous.

Ces larves sont très fragiles et se font escher par la tête. Certains pêcheurs préfèrent les piquer par deux pour rendre la bouchée plus consistante. Les hameçons à utiliser devront être fin de fer et de numéro 12 à 16.

A cause de leur fragilité, il faut changer ces larves tous les trois ou quatre lancers. Cependant, elles restent très attractives auprès des truites et sont recommandées lorsque les truites rechignent à prendre des appâts plus classiques comme la teigne ou le ver.

La sauterelle.
En été, les sauterelles sont nombreuses dans les près et constituent une proie supplémentaire pour la truite. N’hésitez pas à utiliser cet appât de choix. Suspens et résultat garantis ! Un corps de ligne en 14°° ou 16 °°, et un bas de ligne incolore d’un mètre environ sont suffisants. Employez de préférence des hameçons numérotés de 12 à 16. Toutefois, la taille de l’hameçon est fonction de la taille de la sauterelle. Les plombs ne sont pas obligatoires. Ils peuvent être utiles pour effectuer des lancers (dans ce cas, placez des petits plombs numérotés de 8 à 10 à environ 20 ou 30 centimètres de l’appât).

Vous pouvez également plomber votre ligne en plaçant un plomb numéro 6 à quelques centimètres de l’appât de sorte que celui-ci n’évolue plus en surface mais entre deux eaux. C’est particulièrement efficace lorsque les eaux sont piquées, c'est-à-dire d’une apparence marron sale, et que les truites n’ont pas assez de visibilité pour voir les insectes dérivant à la surface de l’eau. Elles sont alors plus mordeuses « entre deux eaux ».

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